Notre nouveau pasteur

         Le pasteur FOEHRLÉ

Chers amis

          Le grand changement de cette année fin juin est le départ de Stefano, il ne va pas très loin mais il ne sera plus avec nous.

Dès que celui-ci nous a fait part de sa décision, notre président de CP Renaud Leenhardt et notre présidente de région Sybille Klump se sont lancés dans la recherche active d’un pasteur.

Chacun le sait nous aurions dû être comme quasiment comme toutes les paroisses de France au départ de leur pasteur avec une année de vacance, mais la paroisse est complexe et le Conseil Régional a veillé sur nous pour que nous ayons de l’aide.

Une ou deux pistes se sont avérées infructueuses, la vacance se profilait, c’est alors que Sybille a pris contact avec le pasteur Foehrlé, pasteur à la retraite de 84 ans mais très actif semble-t-il et qui vient de passer 3 mois dans la paroisse de Grasse/Vence.

Le pasteur Foehrlé a accepté de s’engager à partir de fin Juillet, jusqu’à fin juin 2024 si sa santé le permet et si la paroisse est d’accord.

          Il a un parcours assez exceptionnel. Né dans une famille catholique, après avoir fait toute scolarité chez les Pères blancs très impliqués dans le dialogue avec les musulmans, il est ensuite professeur de philosophie, d’allemand, de sciences économiques, puis directeur de collèges privés sous contrat.

« A 45 ans il suit l’appel pastoral » comme il le dit lui-même et entame des études de théologie et d’islamologie à la Faculté Protestante de Strasbourg.

Pasteur durant 8 ans en paroisse, il devient aumônier des collèges et lycées de Strasbourg puis celui du centre anticancéreux Paul Strauss toujours à Strasbourg.

A sa retraite officielle en 2000, il se consacre à des missions en Afrique. Il assure le suivi d’une association en Côte d’Ivoire, envoyé par le Defap il enseigne la théologie à l’institut Pastoral de Kaële au Cameroun, tout en étant proviseur de l’école française de Maroua à coté de Kaële.

C’est en urgence qu’il a quitté l’Afrique avec son épouse au vu des menaces djihadistes de Boko Haram.

S’il s’est toujours intéressé au dialogue islamo-chrétien, le pasteur Roger Foehrlé nous dit : « Mais aussi, je ne puis chasser de ma pensée tous ces chrétiens, tous ces paroissiens, toutes ces personnes qui ne veulent plus rien savoir de l’Église, de notre foi, de notre Dieu, ceci à cause de multiples raisons souvent douloureuses. Aussi je me suis intéressé aux nouvelles théologies, surtout à la Théologie du Process qui peut donner une nouvelle approche de la spiritualité à toutes ces personnes. »

Le pasteur Foehrlé a effectué de nombreuse suffragances depuis sa retraite, dans le Gard, à Grasse-Vence, Menton/Monaco, La Baule, Hossegor, Pornichet, Aix en Provence…

        Il a 6 enfants, 13 petits-enfants et 2 arrières petits enfants.

        Marie-Eve, son épouse, a exercé toute sa vie son métier de pharmacien, mais elle a aussi un penchant très fort pour la musique (piano, orgue et chant).

                    Mais nous devons nous demander quelles sont les attributions d’un pasteur suffragant.

Celui-ci assure généralement les cultes, les partages bibliques, les obsèques. En fait il n’y a pas de « service obligatoire », le pasteur suffragant fait ce qu’il veut, nous dit Sybille Klump.

Cependant le pasteur Foehrlé est prêt à assurer beaucoup de choses. Il nous dit :

« Quant au travail pastoral, je suis prêt à assurer le plus et le mieux possible ce qu’il me sera demandé: cultes, baptêmes, enterrements, mariages, études bibliques, réunions C.P. …

Vu mon âge, je mets un frein aux cours de catéchèse et d’école biblique tout en y participant si on me sollicite. »

Les premières choses qui me viennent à l’esprit après le récit que je viens de vous faire, c’est la chance que nous avons d’avoir un pasteur l’année prochaine, entière ou en partie, il ne tient qu’à nous tous de faire en sorte que cela se passe bien.

C’est un grand remerciement et beaucoup de reconnaissance envers la communauté régionale qui nous a soutenu lors du départ de Stefano.

C’est une bénédiction de Dieu de nous envoyer un ministre, un messager pour nous aider à passer ces mois.

          Et là, une question se pose à nous : «  Mais alors moi que puis-je faire pour la paroisse ? »

Tout d’abord, il faut que nous accompagnions ce pasteur retraité qui nous fait don de quelques mois de son temps.

Nous avons, ensuite, besoin des dons de chacun dans toutes sortes de domaines car il n’y a pas que les prédications, les enterrements, les baptêmes. Il y a, aussi, l’accueil au culte, le ménage des temples, les visites, les petits travaux, préparer la cène, aider les catéchètes à entourer les enfants de l’école biblique et bien d’autres choses encore …

Chacun de nous peut donner un petit coup de main, et nous espérons un engagement fort de tous les paroissiens pour passer cette année de transition.

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